Mes partenaires de voyage sont « hot ».

Eric Pelletier
15 juil. 2024
2 min de lecture

Maintenant, nous savons. Nous savons que notre traversée des Alpes à vélo est possible. Nous sommes déjà rendus à seulement 80 km de Nice. Nous quittons l’itinéraire suggéré de la Route des Grandes Alpes pour explorer les alentours.

Nous commençons notre journée par la descente de la Vallée de la Tinée. La Tinée est une rivière. Comme toutes les rivières que nous suivons, ses eaux sont bleu Caraïbes pour la couleur mais bleu Alaska pour la chaleur.

Une route de 35 km. Nous l’avons parcourue en environ une heure. Nous sommes en file indienne. Nous devons pédaler, mais seulement sur les grosses vitesses. On enchaîne la 27 clac, la 28 clac, la 29 et la 30 sans forcer. On mange l’asphalte en bavardant. Il faut parler à notre voisin arrière qui pose la question au suivant et ainsi de suite jusqu’à ce que la réponse revienne. Du pur bonheur dans cette vallée verte qui me rappel un peu la vallée de la Matapédia. Je cherche les pêcheurs il n’y en a pas.

Cela devait être notre journée. Une journée facile. Mais arrivés en bas, il n’y a pas de camping. Ce qui est devant nous : le Col de la Couillole. Un bon col pentu de 20 km. Il est déjà 15 heures, un dimanche, tout est fermé en France, y compris l’épicerie. Nous mangeons nos vieilles dattes et provisions, et nous partons.

Le village spectaculaire de Roubion est tout en haut dans le fond. Un vieux village médiéval, perché à flanc de montagne.

Mes partenaires de voyage sont « hot » parce qu’elles font tout cela dans la bonne humeur, elles sont toujours partantes. Elles sont fortes. Elles trippent fort.