Ramens et sardines
- Eric Pelletier
- 17 juil. 2024
- 2 min de lecture

Ce n’est plus un secret : le Français alpin est un fin gourmet. Dans mon cas au quotidien, un peu moins. Si je vous dis que pendant huit mois, tous les midis de jour de travail, j’ai mangé ma petite boîte de sardines avec des biscuits soda, vous ne me croirez peut-être pas. C’est pourtant vrai et je suis certain qu’il est possible de tuer un Français alpin avec ce régime de vie. J’ai pourtant adoré jusqu’au jour où je n’y ai presque plus touché. Toutes les saveurs y ont passé : sardines à la tomate, au jus de citron, à l’huile d’olive et même les très gastronomiques, et non les moindres, baignées dans l’eau. Vrai de vrai.
Voilà l’histoire des sardines, maintenant celles des ramens. Lorsque je trouve que les vacances coûtent trop cher, je vais à l’épicerie et je dévalise la rangée des ramens afin de nourrir mes enfants. J’ai une photo, avec mes enfants dessus, chacun ayant une dizaine de paquets de ramen dans les bras. Ils sourient tous, et moi encore plus. $$$.
Tout cela pour dire que, malgré le fait que j’ai mangé beaucoup de ces copieux repas et que j’en mange moins maintenant, quand on planifie une petite expédition de marche et que nous devons être rationnés, la cloche de Pavlov sonne dans ma tête et je salive sur mon festin du randonneur.
Ayant du temps libre à gaspiller, nous sommes partis avec les moyens du bord pour une randonnée de deux jours, en bivouac, dans les Gorges du Dalius. Tout doit entrer dans deux sacs à dos. Oui, ramen et sardines se rangent très bien.


Les Gorges du Dalius sont en quelque sorte un canyon de roches rouges. On se croirait presque dans l’ouest américain. C’est chaud, c’est beau. Après notre marche du matin, un pique-nique mémorable au fond du ravin, sur le bord d’une rivière qui coule sur des rochers rouges. Très agréable.







Vous êtes magnifiques les filles ❤️❤️❤️